EUR/USD : Point de non-retour sur les marchés ?

Plus on avance, plus le temps se brouille sur les places financières.
Alors que les autorités s' emploient à rassurer l' auditoire de la communauté, chaque jour apporte son lot d' incertitudes encore plus grandes.
D' ailleurs, ne faudrait-il pas rassembler tout ce beau monde autour d' une table ?
Au lieu que chacun ne fasse bande à part, avec d' un côté UE, FMI et autre BCE claironnant que la situation ne peut empirer, et de l' autre côté des cambistes, des investisseurs institutionnels et des acteurs dans les salles de marchés doutant du constat fait par les premiers, probablement devraient-ils se réunir afin qu' un dialogue puisse réellement s' instaurer !

Car actuellement on ne peut à coups de communiqués laconiques parsemant les colonnes des médias parvenir à restaurer la confiance.
Pourquoi tous ces gens s' emploient à s' éviter au demeurant ?
A force, nous finirions par croire que toutes ces simagrées seraient voulues !
Ainsi, est-il encore bien nécessaire de feuilleter le catalogue des préoccupations qui pèsent de tout leur poids sur les graphiques du forex et du cac 40 ?


Il ne faut pas être grand clerc pour s' apercevoir que nous allons droit dans le mur si les uns et les autres continuent ce travail de sape.
Lorsqu' on voit que les problèmes se déplacent à la vitesse du vent, il est assez facile de prévoir que le tourbillon menace d' emporter toute l' Europe.
En effet, l' Irlande était "sauvée" que les attentions se focalisaient ailleurs...
Aujourd' hui donc on se rend compte que les marchés mettent sous pression sous forme de chantage les taux obligataires des périphériques à l' euroland en choisissant les cibles : Portugal, Italie... Espagne bien sûr ? Et demain la France ? L' Elysée est déjà montée au créneau pour démentir... Tout va vite !
Attention dans l' emportement à ne pas toucher à la référence nec plus ultra ! L' Allemagne serait le morceau de choix pour des spéculateurs profitant des maladresses des autorités sur le vieux sol... Puis, où il y a de la gêne, il n' y a pas de plaisir !

Alors que nous moquions dernièrement les fameux stress tests des banques dont on nous a rabaché les oreilles durant tout l' été le rigorisme de l' épreuve tandis que l' examen n' avait pas su prévenir de la crise irlandaise, François Pérol, le président de la Fédération Bancaire Française a tout simplement expliqué qu' en somme c' était "normal" !!! Car le cas de Dublin "n' avait pas été pris en compte"... Mais le pire est que ces assertions sont dites sous le sceau d' un aplomb exceptionnel...