EUR/USD : La BCE toujours au chevet de l' Europe

La grand-messe de Trichet jeudi n' aura pas apporté beaucoup d' éléments, en tous les cas concrètement.
Mais, que pouvait bien annoncer le chef de la BCE alors que la zone euro est empêtrée dans ses turpitudes liées à la crise budgétaire des états ?
Toutefois, le banquier français a affirmé que l' institution francfortoise allait poursuivre ses rachats d' obligations publiques en se gardant bien d' en dévoiler le montant. On se souvient le coup de sang de Weber (concourant à la succession de notre Jean-claude à la fin 2011) provoqué par la mesure à l' époque.

De surcroît, les établissements financiers pourront encore se refinancer sur le dispositif mis en place à leur égard puisqu' il a été reconduit au moins jusque début avril prochain.
On se doutait tout de même que dans l' actuelle situation plus qu' explosive, les propos devaient être nuancés.
Néanmoins, connaissant le personnage tricolore, nous n' en aurions pas été à une facétie près !
Evidemment le curseur des taux, lui, est resté inchangé.
La BCE cependant estime que l' inflation devra être étroitement surveillée dans l' avenir car si de nos jours elle est muselée, les commentaires laissent apparoir que des tensions sur les prix seraient à même de se manifester...
Quant à la croissance l' hypothèse retenue vaut 1.7% en 2012.


Pendant ce temps, DSK mettait la main à la pâte et préparait sa succession lors d' un déplacement en Inde : ce Domino est intraitable ! "Après moi... vous ne devez ni prendre un Etatsunien, ni un Européen" a-t-il déclaré sans sourciller. De même, le "meilleur socialiste pour la présidentielle française" ne souhaite pas non plus que l' on choisisse le futur président de la banque mondiale parmi ces régions du globe !
Imaginez juste un instant les prétendants issus de ces quartiers mondiaux dénoncés par le directeur général du FMI... Il ne va pas se faire que des amis !.. et même s' il quittait l' organisation de Washington, dans une "autre vie", il pourrait bien retrouver les candidats qu' il veut écarter, en cas d' examen éventuellement favorable de son CV dans l' Hexagone par exemple...
Strauss-Kahn dont on a déjà relevé l'amour pour des formules toutes faites et qu' il utilise à l' envi dans le style "La crise est derrière nous" pour quelques jours plus tard (appréciant trop la phrase vraisemblablement) revenir avec cette petite variante "La crise est devant nous", il a mis en garde le monde par cette assertion tonitruante : "Il ne faut pas sous-estimer la crise de la dette".
Du DSK dans le texte ! Le personnage n' aurait pas trop de soucis pour se confectionner un slogan, histoire d' aller braver (sait-on jamais) le peuple français à la course élyséenne...
Le pire dans cette affaire, c' est que beaucoup s' inquièteront de ses mots renforcés bien entendu en faisant les gros titres des communiqués par ci par là ! Oui, heureusement que Dominique a prévenu la communauté. Personne n' avait vu sinon que les bourses avaient dévissé sur notre continent ; que le coût des emprunts obligataires des états périphériques avait flambé... Merci Monsieur de votre lumineuse intervention.