EUR/USD : Dollar quand tu nous tiens !
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EUR/USD : Dollar quand tu nous tiens !
On peut dire ce qu' on voudra sur les Etats-Unis et leur dollar... Mais l' oncle Sam est toujours là, fringant premier de la classe et sa monnaie reste la devise de réserve du monde ; tandis que certains dirigeants (européens, russes ou encore asiatiques en tête) souhaiteraient revoir le statut du billet vert...
On peut dire ce qu' on voudra sur la bannière étoilée et son GM... Mais le rêve américain fait des miracles !
General Motors ayant fait boire jusqu' à la lie les apprentis-sorciers qui ont confondu les placements à Wall Street avec un guichet de banque (par un tour de prestidigitation digne d' un extraordinaire hold-up en ayant fait capituler le géant de Detroit et en l' occurrence ses actionnaires avec lui, pour ensuite relever avec de nouveaux capitaux le constructeur auto) a réussi non seulement à revenir en bourse mais a relancé les querelles sino-américaines de plus belle en damant le pion à l' introduction sur les marchés de la banque agricole de Chine, en devenant la plus grosse opération financière dans l' histoire in fine !
Il y a de quoi d'être agacé... Pourtant, les USA même moribonds sont toujours dans la compétition alors que Tokyo se débat avec une crise larvée dont le Japon ne parvient plus à maîtriser les soubresauts déflationnistes par un yen puissant et annihilant tout espoir de rémission ; Pékin qui s' astreint autant que possible à contenir une inflation galopante et menaçant l' immobilier de l' Empire du milieu par un éclatement de la bulle sans oublier une surveillance qui s' est accrue sur les prix dans l' alimentaire (un rapport ce week-end indique pour ne rien arranger un afflux de capitaux étrangers jamais constaté en République populaire...) ; et la vieille Europe dont les défaillances souveraines remettent en cause tout simplement la devise unique du continent.
Certes, on sait que Washington parvient à surnager au détriment de la planète à qui elle n' hésite pas à faire payer le lourd tribut de sa place de leader.
Et puisque comme dans tout, le plus difficile n' est pas d' être premier, mais de le rester, la fin justifie les moyens...
En guise de pied-de-nez d' ailleurs, pendant que la sinistrose "prend ses quartiers d' hiver" sur le métier du trading, les informations émanant du Black Friday signant le départ des achats de fin d' année aux Etats-Unis seraient de très bonne facture avec le record de 2009 battu.
De bon augure de facto se gargarise-t-on du côté de la consommation, moteur de l' économie us...
L' épisode du long week-end de Thanksgiving terminé, le forex attaque derechef la semaine sur les interrogations taraudant les cambistes et si un accord est trouvé pour sauver l' Irlande, le cas de Dublin semble déjà bien loin dans les esprits des spéculateurs...
Portugal et Espagne paraissent la destination toute désignée pour semer le trouble dans l' euroland.
De toute façon, un coup d' oeil sur les taux des obligations souveraines et l' on comprend que la défiance ne se dément pas à cet égard.
Salgado, la ministre de l' économie espagnole a déclaré que Madrid allait réduire ses émissions de papier en raison du coût qui avait fortement augmenté sur ces emprunts : les taux ont quasiment doublé depuis l' avatar irlandais...
En mode de désamorçage, Zapatero a même confirmé qu' il n' était pas question que son gouvernement ne demande une quelconque aide à l' UE et au FMI tant le premier ministre est rassuré sur la situation financière de son pays.
Quant à Barroso, il a démenti que les Européens auraient fait pression sur Lisbonne afin que la capitale portugaise accepte la perche tendue du fonds d' urgence...
Enfin, les manoeuvres navales en Mer Jaune devraient renforcer le regain d' appétence à l' endroit de l' USD, refuge par excellence en cas de tensions géopolitiques bien sûr.
Juncker en expliquant au journal belge "L'Echo" dans une interview, qu' il n' était d' une part pas de son devoir de donner les prochaines nations périphériques défaillantes (ce que nous concédons volontiers) et d' autre part que si une nouvelle épreuve surgissait, l' UE aurait les moyens de faire face (ce dont nous doutons) ne pourra certainement pas relancer un élan d' enthousiasme sur l' euro.
On peut dire ce qu' on voudra sur la bannière étoilée et son GM... Mais le rêve américain fait des miracles !
General Motors ayant fait boire jusqu' à la lie les apprentis-sorciers qui ont confondu les placements à Wall Street avec un guichet de banque (par un tour de prestidigitation digne d' un extraordinaire hold-up en ayant fait capituler le géant de Detroit et en l' occurrence ses actionnaires avec lui, pour ensuite relever avec de nouveaux capitaux le constructeur auto) a réussi non seulement à revenir en bourse mais a relancé les querelles sino-américaines de plus belle en damant le pion à l' introduction sur les marchés de la banque agricole de Chine, en devenant la plus grosse opération financière dans l' histoire in fine !
Il y a de quoi d'être agacé... Pourtant, les USA même moribonds sont toujours dans la compétition alors que Tokyo se débat avec une crise larvée dont le Japon ne parvient plus à maîtriser les soubresauts déflationnistes par un yen puissant et annihilant tout espoir de rémission ; Pékin qui s' astreint autant que possible à contenir une inflation galopante et menaçant l' immobilier de l' Empire du milieu par un éclatement de la bulle sans oublier une surveillance qui s' est accrue sur les prix dans l' alimentaire (un rapport ce week-end indique pour ne rien arranger un afflux de capitaux étrangers jamais constaté en République populaire...) ; et la vieille Europe dont les défaillances souveraines remettent en cause tout simplement la devise unique du continent.
Certes, on sait que Washington parvient à surnager au détriment de la planète à qui elle n' hésite pas à faire payer le lourd tribut de sa place de leader.
Et puisque comme dans tout, le plus difficile n' est pas d' être premier, mais de le rester, la fin justifie les moyens...
En guise de pied-de-nez d' ailleurs, pendant que la sinistrose "prend ses quartiers d' hiver" sur le métier du trading, les informations émanant du Black Friday signant le départ des achats de fin d' année aux Etats-Unis seraient de très bonne facture avec le record de 2009 battu.
De bon augure de facto se gargarise-t-on du côté de la consommation, moteur de l' économie us...
L' épisode du long week-end de Thanksgiving terminé, le forex attaque derechef la semaine sur les interrogations taraudant les cambistes et si un accord est trouvé pour sauver l' Irlande, le cas de Dublin semble déjà bien loin dans les esprits des spéculateurs...
Portugal et Espagne paraissent la destination toute désignée pour semer le trouble dans l' euroland.
De toute façon, un coup d' oeil sur les taux des obligations souveraines et l' on comprend que la défiance ne se dément pas à cet égard.
Salgado, la ministre de l' économie espagnole a déclaré que Madrid allait réduire ses émissions de papier en raison du coût qui avait fortement augmenté sur ces emprunts : les taux ont quasiment doublé depuis l' avatar irlandais...
En mode de désamorçage, Zapatero a même confirmé qu' il n' était pas question que son gouvernement ne demande une quelconque aide à l' UE et au FMI tant le premier ministre est rassuré sur la situation financière de son pays.
Quant à Barroso, il a démenti que les Européens auraient fait pression sur Lisbonne afin que la capitale portugaise accepte la perche tendue du fonds d' urgence...
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